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cogito ergo sum
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31 janvier 2010

Une soirée d'enfer, Samedi

Information capitale: il est absoluement indispensable d'avoir lu "Journée d'enfer, samedi" si on veut comprendre quelque chose à cette histoire idiote qui, je l'espère, va faire pleurer dans les chaumières.

Nous voila donc partis après une séance d'habillage très maison de haute couture. Je ne te raconte pas l'odeur dans la voiture avec les mélanges de ploum-ploum de luxe: Calèche (Guerlain?),Habit Rouge (Hermès),Or (Dior), et autre Nina Ricci. On était tellement beaux que même les gendarmes ont voulu une photo; mais je vais faire valoir mon droit à l'image, il n'est pas tolérable que n'importe qui, et en l'occurence je pèse mes mots, puisse im-pu-né-ment prendre des photos de moi sans mon consentement. Non mais! je vais demander des dommages intérêts, je pense. Surtout qu'en plus il y en a beaucoup de jolies lectrices qui me harcèlent pour que je leur en envoie une, dédicacée au dos avec toute mon affection et plus si affinités
Arrivée comme prévue: les cinquante derniers mètres dans la boue, mais quelle surprise! Le lieu est magique, c'est un chateau extraordinaire, magnifique. Beaucoup trop tôt, bien que le début des festivités ait été prévu à 18 h nous étions pratiquement les premiers à 18h30. Oh ça n'a pas duré longtemps, heureusement car il faisait un froid de canard dans ce palais des "glaces", la chaleur conviviale des banquets a fait son oeuvre, et au bout de 3 heures on a pu enlever nos manteaux. Non, j'exagère. Quel cocktail! Pendant ces fameuses 3 heures, 350 personnes se sont jetées sur un buffet de très grande qualité, comme si elles n'avaient pas mangé depuis 8 jours; on se serait cru au Club Med le premier jour des vacances du Gentil Membre français moyen; c'est gratuit alors on en profite. Champagne à gogo, 25 mètres de buffet en 4 emplacements différents, une dizaine d'extras tournant sans cesse parmi les invités pour leur offrir des dizaines de terrines, toasts, champagne, tout ce qui se mange et se boit. Parmi les invités, je n'ai pas beaucoup regardé les hommes; J'avoue que cela ne m'est pas venu à l'esprit, on ne perd pas de vieilles habitudes contractées dès l'enfance; mais pendant 3 h je me suis rejoui, régalé, extasié à regarder toutes ces jolies trentenaires amies de la mariée ou des copains du marié. C'est magnifique une jolie femme en tenue de soirée, haut perchée sur des talons aiguille-échasse. Déja qu'elle sont jolies en tenue de ville, même si elles ne sont pas belles...alors là, ce fut un ravissement. Et quand je disais dans un post précédent post que c'est parfois aussi dur d'être un homme, j'en ai touché la dure réalité ce samedi, donc d'enfer...Remarque bien que j'ai vu aussi les garçons qui les accompagnaient, la classe. Presque tous sortaient des Grandes Ecoles (X, Mines, HEC) têtes bien pleines mais aussi bien faites et elles ne s'y sont pas trompées toutes ces jeunes femmes aux petites robes noires habillées. J'ai donc bien regretté de ne pas avoir fait partie de leur promo. Bof, ce sera dans une autre vie... A propos, les mariés étaient mignons

Heureusement après 3 h à goûter à tout ce qui passait sous mes narines et sous mes yeux aussi, on est passés à table. Ce ne fut pas sans soulagement, car j'avais un petit creux...de sucre à combler. Table très sympa, avec des cousins et des connaissances, diner sans grand intérêt gustatif, mais conversations agréables; au fait dis-moi jolie lectrice, est-il mieux de diner avec de parfaits inconnu(e)s dont on peut se faire des amis, ou avec des connaissances dont on peut se faire des ennemis?

Pédale douce sur les alcools malheureusement car il y avait un petit bordeaux auquel je collerais bien le qualificatif de grand, et re-champagne, mais j'avais charge d'âmes pour le retour. Heureusement c'était alors l'heure de danser, pour éliminer. C'est amusant: "danser pour éliminer" car j'avais à ma table la conceptrice du trop fameux "Buvez-Eliminez", publicité pour Vittel. J'avais aussi à ma droite un cousin dont l'activité principale avait été de diriger une société de fabrication de soutiens-gorge. J'aurais adoré travailler dans les soutiens-gorge, étudier les coussinets, faire défiler les mannequins pour les (re)touches..., mais je m'égare, car c'est l'heure non pas à la rèverie suggestive mais à la gesticulation gymnastique, au déhanchement rythmique et  convulsif, et enfin à l'élimination des toxines, de la mauvaise graisse accumulée pendant 5 h, et des vapeurs d'alcool. J'ai compris, c'est pour cela qu'il y a de moins en moins de slow, et ça c'est un véritable scandale (comme la gaine du même nom).

Le retour, je ne m'en souviens pas très bien, sans doute devais-je dormir un peu; ce dont je me souviens c'est d'avoir roulé lentement pour essayer de retrouver le gendarme qui...D'après moi, il était parti se coucher, c'est pas une heure catholique pour trainer au bord des routes avec un appareil photo, mais il y a des masos (et sados) partout.

Et j'étais sous la couette à 5 h du mat. Alors comment veux-tu jolie et impatiente lectrice que je te raconte tout cela avant 11 h du matin?

Fin de la soirée d'enfer.

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