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cogito ergo sum
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19 février 2010

Retraite

Quoi que j'en pense, et même si la réflexion m'amène à approuver l'allongement de la durée du travail, et l'age de partir à la retraite repoussé à largement plus de 60 ans,disons minimum à 63 ans, sinon 65, avec un objectif, à court terme de 67  ans comme en Allemagne, en Espagne, etc..., je me mets dans la peau de ces jeunes blogeurs, en début de carrière, voire même encore étudiants,mais déja gagnés par la contestation (générée par les syndicats), (non représentatifs et en perte complète de vitesse) (et qui tentent  pitoyablement de rester sur le devant de la scène en restant accrochés comme des moules sur leur rocher à une vision passéiste, mais clientèliste et démagogique de l'économie et des relations sociales), envisager de devoir travailler aussi longtemps, et jusqu'à un âge aussi avancé, je me sentirais assez découragé. Il est donc essentiel de rentrer dans la vie active (et d'y rester le plus longtemps possible, bien sûr) avec un job aussi proche que possible de ses aspirations; faire ce qui vous plait reste une vraie raison d'engagement personnel,  gage de durée. Et quand je pense que ces mêmes jeunes, et quoi qu'ils en pensent, devront retarder encore l'âge de départ à la retraite des plus jeunes qu'eux, je n'ai qu'une idée très imprécise de l'immense amertume qu'ils ressentiront.

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Commentaires
L
le problème n'est pas tant de faire un job plaisant...encore faut-il en vivre! Et c'est bien là le problème de ma génération. Les crispations sur la durée de cotisation ne sont que l'expression d'un malaise plus important: la précarité!
L
Quand je vois mes parents, je me dis que je m'ennuierai un peu à la retraite !
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