Périgrinations

Je ne sais pas comment tu fais blogueur, mais moi j'ai chaque fois l'impression de mettre le doigt dans une machine infernale et dévorante lorsque j'ai un peu de temps devant moi pour me promener sur la blogosphère.
Je commence vite fait par aller voir, et ne me dis pas que tu n'en fais pas autant ! le nombre de visiteur global, puis les messages laissés (ça, ça ne prend pas vraiment longtemps!) et je laisse un petit mot à ceux dont le post du jour a trouvé une résonnance chez moi. Aussi ne t'en fais pas jolie blogueuse si je ne te salue pas tous les jours, car souvent tu ne t'adresses qu'à tes coupines avec des sujets qui n'intéressent pas les garçons! Ca me fait déjà une bonne quinzaine de visites et déjà un peu de temps. 
Et c'est là que ça devient compliqué, j'active après les liens préférés de chacun des blogs que j'aime bien; soit une bonne dizaine par blog; d'accord il y a pas mal de déchets parce que je ne peux pas tout aimer non plus; à descendre ainsi dans l'arborescence infinie de la toile je fais parfois de véritables découvertes qui, bien évidemment, sont enregistrées tout de suite dans mes favoris, alourdissant ainsi la tâche du lendemain.

Et chaque fois j'ai le sentiment d'avoir arrété trop tôt, avant de faire LA découverte.
Alors ça veut tout simplement dire que, puisque notre temps de visite est forcément limité, le nombre de blogs visités est forcément limité également et qu'il est vain d'essayer d'avoir, au delà d'un certain nombre, des relations épistolaires suivies. Sauf à changer régulièrement de favoris; et là, non, trop dur, je lache...une larme.